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Little White Lies

Emma Stone et Jesse Plemons
“Pouvons-nous dévoiler les secrets de Yorgos ?”

LWLies : Qu’avez-vous pensé de Kinds of Kindness ?
ES : Oh, mon dieu. Je n’ai pas de réponse à cette question.
JP : Willem pourra vous le dire.
ES : Willem aura les mots. Mais ce ne sera que son interprétation. C’est ça qui est étonnant dans les histoires que raconte Yorgos. Il ouvre la voie à de nombreuses interprétations différentes. Et je pense qu’il est plus intéressé par ce que les gens peuvent penser plutôt que ce qu’il veut dire. Il n’aime pas révéler ce qu’il a derrière la tête.
JP : C’est un observateur. Et c’est ça que doit être un film moderne, pour lui.
ES : Le film se déroule dans le monde d’aujourd’hui. Il aborde des thèmes universels, mais c’est difficile d’en parler rapidement. Notre compréhension du film évolue, et aussi pour moi, vous savez; entre le moment où j’ai commencé le tournage à celui où je l’ai revu hier soir. C’est une sorte de morphologie qui se dessine au fur et à mesure qu’on le regarde.

Pour sa présentation à Cannes, était-ce la première fois que vous avez vu sa version finale ?
ES : Non, je l’avais vu plusieurs fois. Jesse ne l’avait jamais vu. Et j’étais si heureuse que Jesse le découvre cette soirée-là. C’était une belle manière de découvrir le film, et de rentrer dedans. Il nous rend vulnérables.
JP : J’avais l’impression d’avoir fait une terrible erreur. Mais au bout de cinq minutes, je me suis calmé, j’ai eu envie de faire pipi, et ça m’a aidé.

Est-ce important pour vous, en tant qu’acteurs, de comprendre l’idée centrale du film ?
ES : En ce qui me concerne, dans la plupart des films, je pense que j’arrive à comprendre le concept central, ou du moins la structure narrative. Mais ce film-là a été une expérience assez particulière, parce qu’il était tellement ouvert à l’interprétation qu’il en devenait amusant de trouver un sens par soi-même. Et je personne n’était en désaccord, parce que nous ne disions pas ce que nous pensions. C’était amusant, de construire ce monde à la fois absurde et onirique. C’était un exercice intéressant.
JP : Pour moi, qui n’avais jamais joué dans un film de Yorgos, c’était à la fois grisant et effrayant, parce que je ressentais cet instinct qui me poussait à comprendre à tout prix, et de vouloir tout contrôler. Mais je me suis rendu compte très vite que ce n’était pas le but de ce film. C’était comme plonger dans une vague d’émotions, et on se laissait guider par elles. J’ai eu plusieurs fois cette impression de me jeter du haut d’une corniche, en espérant que tout allait bien se passer. Et c’est à ce moment là que j’ai compris que c’était là que résidait tout l’intérêt, et c’est très amusant et exaltant.

L’une des interprétations possibles du film, c’est justement ce besoin de contrôle et ce désir de pouvoir. On voit que les acteurs ont non seulement confiance en leur réalisateur, mais se font aussi confiance mutuellement, car ils se retrouvent d’une histoire à l’autre. Vous avez vécu une sorte d’expérience 4DX sur le tournage de ce film.
ES : Oui, c’est une image intéressante.

Vous avez tous les deux des rôles principaux dans les trois histoires – comment vous êtes-vous préparés avant les répétitions ?
ES : Je pense que ça a été le même principe que pour n’importe quel personnage. Dans ce film, il y a certes trois personnages, mais ce que nous avons très vite su grâce aux conseils de Yorgos, c’est que certes leur apparences et leurs caractéristiques allaient changer, comme dans Orphan Black où chaque personnage est complètement différent, nous allions les jouer aussi fidèlement que possible, par la façon dont on les aborde.
JP : Oui, pareil pour moi. Au début, quel que soit le scénario, on tourne en rond et on cherche à trouver la façon la plus intéressante pour entrer dans notre personnage, de sorte qu’on a pas forcément l’impression de le travailler. On laisse simplement libre cours à notre curiosité, on passe beaucoup de temps à lire le texte, et le sens change constamment. On finit par avoir un moment eurêka, où on se dit “Ah ? Non, ça ne peut pas vouloir dire ça”, puis on arrive aux répétitions, et plus rien n’a de sens.
ES : Oui, les répétitions n’aident pas. Enfin si, mais on n’en a pas l’impression, avec le recul. Il y a cet instinct qui nous pousse à intellectualiser et à vouloir rendre la chose intelligente, plutôt que de se laisser diriger par le personnage, les circonstances, et les émotions qui en découlent. Et puis avec Yorgos, c’est progressif. Les choses se révèlent d’elles-mêmes. Chaque histoire devient de plus en plus folle, ce qui nous a donné un cadre. Jesse, tu as dû préparer beaucoup de choses en amont. C’était génial. Je n’ai pas eu grand chose à faire, dans la première histoire.
JP : Oui, mais tu avais deux gros monologues.
ES : C’était amusant.
JP : Désolé d’en parler.
ES : Il n’y a rien qui me fasse plus angoisser qu’un monologue.

Vraiment ?!
ES : Mon dieu, oui. Yorgos n’arrête pas de m’en donner. Il adore me balancer des putains de monologues.

Il doit sentir cette anxiété et se dire qu’il va vous en donner un de plus.
ES : Il ne la ressent pas, il le sait ! Je lui dis que je ne veux pas faire de monologues. Et il me répond “si, tu vas en faire un”. Ce n’est pas si mal, ça me permet de m’améliorer.
JP : Une thérapie d’exposition.
ES : Oui, et c’est bien. Jouer la comédie est une forme de thérapie.

Jesse, quand j’ai interviewé votre femme, Kirsten Dunst, elle m’a révélé que le décryptage des rêves prenait une grande place dans son processus créatif, et que vous le faisiez aussi. Est-ce que cela a pu jouer un rôle dans ce film, car le subconscient y est très présent ?
JP : Oui, et je le pratique toujours. C’est une manière d’éviter de trop intellectualiser. Cela permet aussi de s’ancrer au plus profond de soi, et, parfois, d’obtenir un point de vue, une perception ou une idée que l’on n’aurait pas pu avoir autrement.

Vous avez évoqué le processus de répétition de Yorgos. Comment se sont-elles déroulées pour ce film ?
JP : Yorgos est d’accord pour qu’on ses secrets ?
ES : Oui, oui, oui. Il est d’accord.
JP : Sur Poor Things, vous aviez fait les exercices de confiance ?
ES : Tu veux dire les chaises ? Oui, j’ai adoré. C’était mon exercice préféré.
JP : C’est génial. On se serait cru dans une colonie de vacances. En gros, quelqu’un s’occupe des chaises, tandis que les autres se promènent les yeux fermés. Quand ils le souhaitent, ils vont essayer de s’asseoir, et la personne doit rapidement placer la chaise sous eux avant qu’ils ne tombent.
ES : Cependant, trois personnes peuvent avoir envie de s’asseoir en même temps, parce qu’elles ont toutes les yeux fermés. On se demande si on va devoir laisser quelqu’un tomber …

Cet exercice doit être stressant pour celui qui s’occupe des chaises.
ES : Oui, c’est assez intense. Mais c’est formidable. Je pense que le mieux dans tout ça, après avoir vécu ce processus de répétitions plusieurs fois maintenant, c’est de voir son effet sur les acteurs. Cet humour, le fait de se mettre dans l’embarras, et on rigole beaucoup parce que c’est tellement bête. Mais cela engendre aussi beaucoup de confiance. Avant d’être sur le plateau de tournage, la troupe se sent déjà proche. Et je pense que cela rend l’expérience vraiment agréable, ça évite d’arriver le premier jour et de dire “Eh, ravie de vous rencontrer.”
JP : Ce que j’en retiens, c’est que le but du jeu est surtout de s’engager et de se perdre, ce qui fait nous sentir perdus et confus, mais je pense que c’est aussi ce qui est voulu. Se jeter à corps perdu dans quelque chose de ridicule est libérateur et bénéfique pour les acteurs, mais aussi pour la plupart des gens.

Cette aisance entre vous et avec votre environnement est importante, encore plus dans la comédie. La comédie de Yorgos a également un rythme particulier. Vous avez tout les deux déjà fait de la comédie auparavant, et j’aimerais savoir si cette expérience a eu quelque chose de différent ?
JP : J’étais nerveux à propos du ton, pour être honnête.
ES : Il a enfin donné une réponse honnête.
JP : Parce que Yorgos insistait sur le fait qu’il s’agisse d’une comédie, et je…
ES : C’en est une !
JP : Je le sais. J’ai ri, vous savez, j’ai été mal à l’aise à de nombreux moments dans ce film.
ES : Le cerf sacré. [imitant Kim dans The Killing of a Sacred Deer] « Maman, les yeux de Bob saignent ! Bob est en train de mourir !”
JP : Je ne me souviens plus de votre question. Ah oui, j’étais nerveux à l’idée de trouver le bon ton, mais je pense qu’encore une fois, c’est une histoire de confiance et l’espoir qu’une sorte d’osmose se produise. Qu’en restant assis là pendant suffisamment longtemps avec ces personnes, quelque chose se passe. Et on s’adapte selon ce que font les autres. C’est une véritable collaboration de groupe, tout le monde apporte sa pierre à l’édifice, ce qui fait qu’à la fin, on s’y retrouve forcément.

Quand j’ai appris que le titre original du film était “And’, cela m’a fait penser à l’improvisation, dont la règle est “Oui, et …”
ES : Vous savez, le titre original du film a pendant longtemps été R.M.F, et ce pendant des années. Puis il est devenu ‘And’ et je me suis dit “Et ?!”
JP : J’adorais le nom “And”. Il m’a fallu un moment pour m’habituer à “Kinds of Kindness”.






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Suite du premier film Cruella.
Agenda
  • 06/05 : Met Gala
  • 14-25/05 : Festival de Cannes
  • 26/06 : Sortie de ‘Kinds of Kindness’
Lumière sur

Emma Stone dans Kinds of Kindness, en compétition au Festival de Cannes, et dans les salles Françaises à partir du 26 juin 2024

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